MES INFORMATIONS PERSONNELLES ×

CARACTÈRE :

C'est ainsi que commence donc la description du caractère de notre nouvel arrivant. Un passage que nous tenterons de rendre agréable et pourquoi pas, drôle à lire ! Car oui, Sora a beau avoir une tête d'ange à qui l'on donnerait le bon Dieu sans confession, il n'en reste pas moins une rose pleine d'épines !

Accueillant - - - Sélectif:

Courtois - - - Distant:

Amusant - - - Caustique:

Intelligent - - - Roublard:

Sociable - - - Indépendant:

Aventurier - - - Casse-cou:

Franc - - - Brutal:

Énergique - - - Placide:

Extraverti - - - Égocentrique:

Joyeux - - - Distrait:

Intuitif - - - Rationnel:

Joueur:

Provocateur - - - Lâche:

Méthodique - - - Impulsif:

Paisible - - - Passionné:

Patient:

Opportuniste - - - Capricieux:

Possessif - - - Rancunier - - - Coléreux - - - Lunatique

PHYSIQUE :

Sora est un garçon lambda si je puis le présenter ainsi. Il arbore un physique plutôt mince, qui ne suggère aucune musculature entretenue et c'est effectivement le cas. Dire qu'il fait attention à son apparence n'est pas totalement faux mais il fait quand même un peu négligé -surtout au niveau de sa coupe de cheveux qu'il ne parvient pas à discipliner. Il est blond, de taille moyenne, voir même un peu petit, n'allant pas au-delà du mètre 69. Il s'habille toujours de manière pratique, veillant néanmoins à être soigné propre et présentable. Après tout, faut bien qu'il assume son tout récent rôle d'élu à un moment donné ! J'ai toujours su qu'il était spécial... Son signe caractéristique, c'est son épi indomptable au niveau de la frange, et des lunettes qu'il aime porter alors qu'il n'en a absolument pas besoin, parait-il.

Autrement, c'est un personnage androgyne qui apprécie de se déguiser en fille de temps à autres. Un perruque, de faux seins, un peu de mascara et éventuellement des lentilles et il est méconnaissable ! Ne vous faîtes pas berner par ce comédien.

   

MA DESCRIPTION DES POUVOIRS ×

   
Illusionniste : Créer des Mirages, des images fictives, des sons... Tromper les gens quoi ! Sora lui, il a un ami imaginaire, que tout le monde peut voir ! Pouvez-vous en dire autant, hum ?
Faiblesses ? Aucune aptitude physique, aucune défense physique, aucun talent particulier mis à part celui de vous tromper 8D.

Bon okay, je vais donner de VRAIES précisions 8D. Pour créer une illusion, Sora à impérativement besoin d'avoir déjà vu ce qu'il va reproduire. Exemple. Admettons qu'il n'ait jamais vu un arbre coupé, n'ayant toute sa vie, que vu l'extérieur et les feuilles. S'il vous plonge dans une illusion et que vous coupez l'un des arbres fictifs, la partie centrale sera intégralement blanche. Il ne peut pas créer à partir de rien, il lui faut absolument une base à laquelle se fier. De la même manière, s'il n'a jamais sentit le parfum des fleurs, il ne pourra jamais le reproduire ainsi ses roses seront inodores.
Raison pour laquelle il s'arrange pour toucher, renifler, goûter voir et ressentir toutes les choses à sa portée. Ce qui explique ainsi son orientation artistique. Plus il sera doué pour peindre un tableau réaliste et plus il sera capable de produire une illusion bluffante au point de se confondre avec la réalité.



   

DÉCOUVERTE DE MON HISTOIRE ×

   
Tout petit déjà, tu étais quelque peu... différent. A la manière d'un enfant autiste, tu n'entrais pas en empathie avec ceux qui t'entouraient. Étais-tu insensible ? Ou ne partageais-tu simplement pas le même univers que tout ceux que tu avaient pu croiser ? Difficile à dire.
Une chose était sûre, il était extrêmement difficile de t'approcher. Tes parents t’appelaient rarement par ton nom, ils posaient leurs grandes mains sur sa petite tête blonde ou sur ta frêle épaule. Tu sursautais souvent, mais sachant que c'étaient eux, tu leur souriait et les écoutait à demi. Quand ils étaient invités chez des amis qui avaient des enfants, ils étaient quelque peu inquiets. Parce que tu n'ouvrais jamais le dialogue, tu restais assis, debout ou allongé, fixant quelque chose comme si tu la photographiait une centaine de fois. Les enfants pouvaient bondir tout autour de toi, criant, pleurant, s'agitant, souriant, tu n'en faisais rien, comme s'ils n'existaient pas. Bien sûr, tu les entendais et tu les voyais, tu les sentais te toucher aussi, mais tu t'en fichais, tu étais déjà occupé. Mais ça, personne n'arrivait à le comprendre.

Lorsque tu fus en âge d'aller à l'école, tes parents n'étaient pas sûr que tu sois prêt. Ils n'ont pourtant pas essayé de t'inscrire l'année d'après, pensant que peut-être, être au milieu d'une classe entière te forcerais à t'ouvrir un peu. Mais ce ne fut absolument pas le cas. C'est tout juste si tu écoutais la maitresse qui pouvait t’appeler pendant une heure sans que tu daignes lever la tête. Ce fut le passage le plus agaçant de ta vie. Les adultes te conduisirent chez plusieurs médecins différents, des psychologues, des orthophonistes, énormément de pédiatres. Docilement, toujours dans ta bulle, tu as suivis le mouvement, sagement, sans t'opposer à qui que ce soit. En soit, mis à part le fait que tu ne communiquais pas, tu n'avais aucun problème médicalement parlant. C'était même tout le contraire, tu avais des facilités d'apprentissage et de compréhension, et ton truc à toi pour t'exprimer, c'était le dessin.

La première fois que tu as regardé un dessin animé -Cendrillon disons-le- tu étais émerveillé. Tu l'a repassé en boucle encore et encore, examinant chaque image en détail, sachant exactement ce qui se trouvait dans la chambre de Cendrillon et où. Tu pouvais même en faire une représentation 3D tellement tu l'avais vue et revue. Tu connaissais par cœur tous les dialogues de ce film et ce tout ceux que tu avais pu voir jusqu'à aujourd'hui.

A tes heures perdues, tu dessinais, tu ne parlais pas, tu dessinais. Des tasses, des meubles, des personnes. Devant, derrière, dessous, de profil, dessus... Tous les angles y passaient. Tu n'avais aucun talent pour le dessin, tu ne te démarquais pas des autres. Ce qui te rendait unique cependant, c'était cette détermination que tu mettais dans chacun de tes coups de crayon pastel. Tes créations sont longtemps restées enfantines pour ne pas dire moches et sales, pleines de gribouillis et de choses que toi seul était en mesure de comprendre.


Les années passèrent, et vint le moment d'entrer au primaire. En arrivant, tu savais déjà écrire, compter et calculer. Tu avais même déjà comprit la notion des chiffres négatifs qui ne s'enseigne qu'en première année de collège. Ça t'avais d'ailleurs beaucoup interpellé que ta maitresse te dise que les chiffres négatifs n'existent pas. Mais tu t'étais tu et avais fait le choix de demander à tes parents qui t'avaient montré comment rechercher une information dans un livre ou dans un dictionnaire. Tu n'avais pas vraiment le droit de toucher au matériel électronique, étant donné que tes parents craignaient sur quoi tu pouvais tomber, ce qui était compréhensible.
Bref, arrivé au CP, un choix était à faire, devais-tu sauter ou non une classe voir deux ? Les enseignants eux le désiraient, mais tes géniteurs, très soucieux de ton intégration dans la classe avaient refusé. Et puis tu savais écrire, mais bizarrement, lire était un concept qui t'échappait totalement.

Tu as passé toute ta primaire à dévorer des livres qui n'étaient selon les adultes "pas de ton âge". Mais comme tu n'écoutais personne et que ça te passait bien au-dessus de la tête, personne n'a insisté plus que cela. Tu dessinais moins que lorsque tu étais en maternelle, mais tu continuais tout de même, affinant peu à peu ton coup de crayon.


Arrivé au collège, tu avais déjà fait ta "crise d'adolescence". Une journée absolument mémorable ! Tu t'étais soudainement levé de ton lit, plus tôt que d'habitude, un samedi. Tu t'étais assis sur la table de la cuisine et tu avais attendu que tes parents arrivent. Pour la première fois de ta vie toute entière, tu leur avait adressé la parole en premier. Vous vous étiez parlés toute la journée, notamment sur les questions existentielles. Tu en étais ressortit pensif, mais serein, toujours en arborant cette attitude placide.
Au collège, tu t'es concentré sur tes études. Tu parlais au professeurs, mais toujours pas aux élèves. Tu avais vaguement essayé un jour, avant de te dire qu'ils étaient tous ennuyeux et stupides. Refoulant ta frustration sentimentale en travaillant. Tu as rapidement été typé comme le mec mystérieux qui plaisir au fille, alors que tu n'étais pas du tout un bad boy... Surtout pas avec ta bouille d'ange blond. Pour finir tu as obtenu ton brevet les doigts dans le nez.


Le lycée, fut un endroit révélateur pour ta personne. Un jour, comme ça soudainement, tu t'es levé. Tu étais alors en première Scientifique, ton bac Littéraire déjà en poche. Tu ne t'étais pas fait de réels amis, mais ce jour là, tout changea. Tu avais quitté ton attitude renfermée, arborant un sourire radieux, tu t'étais agenouillé en plein milieu du couloir devant une jeune fille que tu connaissais à peine pour lui demander de sortir avec toi. Elle t'a mis un beau râteau. Tu as haussé les épaules avant de partir en classe. En un rien du temps, tu t'es créer ta "bande" qui ne tardait plus à devenir très populaire dans le lycée. Pourquoi t'être ouvert ? Personne n'en sait rien. Peut-être que tu ne te pensais pas encore prêt avant ce jour-là. Comme si tu voulais tout bien préparer pour que la sortie de ta coquille soit un jour parfait, un jour que tu n'aurais pas à regretter. Même si tu entretenais plus des relations de façade, tu semblais juste heureux de vivre. Ta mère te redécouvrant le soir même avait pleuré, tellement heureuse. Elle qui t'avait laissé le temps était tellement comblée, parce qu’elle savait au fond d'elle était la vérité, et qu'elle s'était réalisé.
Depuis cet évènement, tu t'arranges pour que chaque jour soit une sorte de nouvelle vie. Et depuis ce jour, quand on te demande comment tu t’appelles, tu ne réponds pas "Sora Kurayanami". Tu n'es plus cette personne là, maintenant, tu te présente comme "Alban Hyacinthe Leonheart".


Sur Terre, tu n'avais jamais utilisé la magie, parce que tu n'avais même pas conscience que c'était quelque chose d'envisageable. Et penser que toi en particulier tu en étais capable, c'était encore plus fou. Pourtant voilà, c'était ainsi, tu pouvais le faire. C'est seulement lorsque tu as atterrit à Zélia que tu t'en es rendu compte. Ou plutôt, que l'on t'a dit, que tu avais ceci en toi. Alors une fois que tu l'a su bien sûr, ton objectif à tout de suite été de savoir ce que tu pouvais faire. Quelque part, l'illusion ça t'a beaucoup plus. Car après tout, le bonheur comme le malheur ne sont que de brefs instants dans une vie, des choses qui s'oublient, un mirage. Tu t'es ensuite attelé à te perfectionner, toujours plus. Comme lorsque tu dessinais, jusqu'à reproduire la réalité à la perfection.

   

VOICI MA PETITE HISTOIRE ×