Nom : Eutrope
Prénom : Underneath, Link, Oz
Surnom : Surnomme-le et s'en est finit de ton existence X_X Autrement c'est Neat'
Âge : Quelques milliers d'années et des balais
Race : Dragon

Profession : Enquiquineur (Comment ça ce n'est pas rémunéré ? é_è) Duc
Dieu vénéré : Sa propre personne
Alignement : Neutre

Autre :

Pouvoirs (Libre court à votre imagination. Cependant veillez à ne pas trop abuser !) : Underneath est un psionique. Qu'est-ce que c'est que ce charabiat ? Soyez sans craintes, je vais tout vous expliquer. Un psionique détient des pouvoirs mentaux. Tels que la télépathie, qui est la base de cette école de magie. Il peut donc communiquer avec n'importe qui via la pensée. Il est aussi capable de lire l'esprit des êtres vivants. Seulement ses visions ne sont pas toujours claires. Parfois il peut percevoir des images, des sons, des sensations, des odeurs, etc... Tout dépend de la façon qu'est enregistrée le souvenir "lut". Il peut par la même occasion établir une sorte de "connexion mentale" avec un individu de son choix pour en faire une marionnette obéissante et particulièrement docile. Il est donc spécialisé dans la manipulation, l'espionnage, ainsi que toutes sortes d'activités peu claires tapies dans l'ombre.

Faiblesses : Underneath n'est pas un bon acrobate, ni même un sportif de haut niveau, il est incapable de tenir la distance si un combat doit avoir lieu. Il na aucune résistance contre les magies offensives en générales, ni contre les attaques physiques. Sous sa forme humaine, il est particulièrement vulnérable puisque sa peau écailleuse ne le protège plus des agressions extérieures.

Physique :

Humain : Décrire Neat' c'est relativement délicat. En effet, il faut trouver le moyen de le contenter, lui qui est tellement fier qu'il en deviendrait presque narcissique... Mais il en est encore très très loin rassurez-vous ! Enfin... vous savez tout est relatif ça dépend des points de vue.
Commençons par la tête si vous le voulez bien. Nous descendrons ensuite progressivement vers les pieds, en omettant presque aucun détail !
Sous sa forme Humanoïde, Underneath possède de longs cheveux violets, qu'il entretient comme une gonzesse avec beaucoup de minutie. Le plus souvent, surtout lors des représentations publiques, il les attaches en une queue de cheval. Tandis que quand il est dans ses appartements avec son égo, il préfère les lâcher négligemment. Leur couleur un peu étrange ne laisse jamais vraiment de doute sur sa nature surnaturelle. Notez d'ailleurs qu'il ne s'agit pas d'une coloration puisque même ses sourcils sont violets (tout comme ses cils d'ailleurs)! Et particulièrement bien épilés. Ses iris quand à elles, sont plutôt améthystes. En effet il se trouve que ce sont deux couleurs légèrement différentes l'une de l'autre. Premièrement l'améthyste est une pierre précieuse, par conséquent ça fait carrément plus classe d'avoir des yeux comme ça elle scintille d'une façon naturelle, de plus l'ensemble n'est pas nécessairement homogène. Deuxièmement, le violet est, semble-t-il un peu plus fade que son voisin.
Concernant le reste de son visage, tout est assez bien proportionné. J'entends par cela qu'il n'a pas une grosse verrue sur le bout de nez avec un poil qui dépasse... Ensuite bien sûr, son faciès n'est pas parfait ! Mais pas désagréable à regarder non plus avouons-le sans crainte...
Au niveau de la taille, Neat' n'est pas un géant, il n'en demeure pas pour autant un nain pardonnez-moi DX. Pour vous donner un chiffre, il mesure 1m78. Donc ça reste dans la mesure du raisonnable. Pour son poids... Il m'a interdit d'en parler il doit bien faire 70 kilos ?!

Dragon : Comment puis-je décrire Neat' ous sa forme dragonesque... Hum, tâche compliquée. Au niveau des couleurs, les écailles qui recouvrent son corps sont noires. Un beau noir reflétant la lumière. Son corps parait étrangement décharné, comme s'il manquait d'énormes morceaux de peaux, d'os et de chaires par endroits. Mais détrompez-vous, ce n'est pas le cas. Enfin oui et non, c'est un peu difficile à expliquer (X_X) De ses entrailles brille une étrange lumière violette. Sa vivacité décrit l'état de santé dans lequel se trouve le mastodonte. Elle ira jusqu'à s'éteindre si la mort vient le faucher. Mais il espère que ce ne sera pas pour tout de suite, après tout, il est encore jeune ! Rien ne vaut une image pour l'explication => => => =>

Spoiler:

Caractère (5 lignes minimum) :

Fier -- Égoïste (Possessif)

Sa fierté le forcera à vous faire face si vous lui manquez de respect. C'est plus fort que lui, c'est comme si vous pressiez un bouton pour enclencher sa réaction ! Être ridiculisé n'est pas une chose envisageable dans son esprit. C'est lui qui humilie, pas le contraire.

Partager ? Quel est ce mot étrange ? Il a beau chercher, ce verbe n'existe pas dans son vocabulaire. Il est tellement égoïste qu'il préfère encore détruire ses objets de valeur plutôt que de les confier/donner à qui que ce soit. C'est tout juste s'il n'est pas avare, ou qu'il n'en devient pas vénale en ce qui concerne l'argent. Dans son budget, il a toujours partagé entre : lui, lui et lui-même. Pour vous donner une idée de jusqu'où il est prêt à aller, voici un exemple : supposons que pour diverses raisons, un membre de sa famille soit tombé gravement malade. Le malade aura besoin de payer les frais de sa guérison. Or il se trouve qu'il n'a pas la somme, et demande donc à ses proches de l'aider. Underneath préfèrera encore manger la tumeur plutôt que de partager.

Insensible - - - Minutieux (Maniaque)

Quand je parle d'insensibilité, ce n'est pas physique. Il ressent les choses au toucher comme n'importe qui, de ce côté là il n'y a aucun problème.
En revanche, au niveau psychologique : Link est, pour ainsi dire, blasé. La plupart du temps seulement. Il donne l'impression d'avoir tout vu, tout entendu, tout vécu... Il se moque pertinemment de savoir que la guerre fait rage. Il peut passer sans problème à côté d'un cadavre sans lever les yeux de son livre.

Undernteah est extrêmement minutieux, à un tel point que l'on confond souvent cette qualité avec maniaque qui est un toc. Quand il entreprend de faire quelque chose, il le fait avec beaucoup d'attention. S'il doit faire le ménage, par exemple, vous pouvez être sûr que vous ne trouverez pas une imperfection après son passage. Même si cela doit lui prendre des heures, ou même des jours, il s'appliquera jusqu'à atteindre la perfection.
Le plus souvent, il évite de commencer quelque chose, parce qu'il sait qu'il sera incapable de s'arrêter.

Manipulateur - - - Calculateur

Il lui faut peu de temps pour savoir dans quelle catégorie vous classer. Une fois cela fait, il se servira de vous comme un jouet si vous pouvez être utile. En revanche si vous n'avez rien à lui offrir, vous n'existerez pas à ses yeux.
Pour lui, la fin justifie largement les moyens.

Il ressent l'étrange besoin de tout contrôler, malheureusement c'est impossible... Enfin, quand il se lance dans un projet, ou une action, non seulement il ne le fera pas à moitié, mais en plus il aura tout calculé.

Solitaire - - - Fieffé menteur

Vivre seul durant toute sa vie ne lui posera jamais aucun problème. Il n'est pas intéressé par ceux qu'il considère comme des poches de sang prévisibles et totalement dénuées d'intérêt. Il n'aime pas vraiment la compagnie et ne cherche ni l'amour ni l'amitié, ni aucun "lien". Le silence est son meilleur ami, il n'a besoin de rien d'autre.
Ce qui ne signifie pas qu'il évite de croiser qui que ce soit. S'il le désire, il peut facilement s'intégrer dans la société, mais il juge que c'est un projet à long terme qui ne lui rapportera strictement rien sauf des regrets. D'ailleurs, il n'est pas peu connu dans le milieu de la noblesse, et fait tout pour amplifier encore et encore sa réputation. En un mot, je peux même avancer que c'est un sociopathe.

Vérité ? Lui choisira plutôt action ! Dans le cas contraire, vous pouvez être certains qu'il vous raconte un gros bobard. Il sait être vraiment convainquant. Il est passé maître dans cet art de la tromperie. D'ailleurs, il se peut même qu'il se mente à lui-même...

Patient - - - Exigeant

Peut-être ne l'ais-je pas encore assez souligné ? Neat' est d'une patience peu commune. Quand il veut quelque chose, le temps n'a plus aucune importance. En revanche, quand il demande un service (donner un ordre plutôt...), il ne supporte pas de voir les choses traîner. Cependant il n'ira pas le faire lui-même. Il laisse les esclaves exécuter la basse besogne. Pour courir après les filles par exemple, il est très patient et extrêmement endurant !

Quand il fait quelque chose, il est très dur avec lui-même. Moins avec les autres, mais exigeant tout de même.

Désagréable - - - Orgueilleux

C'est une vraie peau de vache avec ses confrères masculins, il ne les supportes pas ou alors très difficilement... Au contraire des dames allez savoir pourquoi...

" Présomption, estime exagérée, amour excessif de soi-même, qui fait que l'on est persuadé de sa propre excellence, que l'on se juge supérieur aux autres. " " L'orgueil est, selon le philosophe Théophraste, le mépris de tout, sauf de soi-même. "
Vous l'aurez sans doute compris, voici son pire défaut : l'orgueil.

Autodérision - - - Charismatique

Même s'il est fier, il n'en demeure pas moins un clown prêt à tout pour se moquer de lui ou des autres. Ça le rend parfois humain, quand il arrête de prendre la grosse tête pour se rabaisser au niveau des "mortels".

Pourtant, malgré ce côté solitaire, mesquin, désagréable et agaçant, il est charismatique. Quand on le voit, il ne passe pas inaperçu. Ce n'est pas sa beauté qui étonne. Mais bien sa grâce, ses manières extrêmement strictes et son calme étonnant, quand il veut bien sûr. Derrière son visage de Gentleman, c'est un monstre prenez garde !

Beau parleur - - - Coureur de jupons

Neat' maitrise l'art oratoire à la perfection. Il peut vous insulter tout en ayant une classe folle, rageant n'est-ce pas ?! Il se sert souvent de cette pratique pour charmer les uns et les autres, les invitant doucement à penser comme lui ou à le prendre pour une victime, tout dépend de ce qu'il veut obtenir. Alors gare à votre cervelle, veillez à ce qu'il ne vous la chamboule pas !

Il a une véritable passion pour la gente féminine, c'est plus fort que lui, il se doit de faire la cour à toutes ses demoiselles toutes plus belles et plus fraîches les unes que les autres. C'est physiologique !

Neat' naquit, comme tout petit et charmant dragonnet qui veut accéder à la vie. Au commencement de son existence, il n'avait pas de forme humaine, il s'avère qu'il a vécu ses premières années comme créature ailée parcourant le ciel. Il ne volait pas vraiment au début, il planait avant de s'écraser, je dirai même, de se vautrer assez pitoyablement le nez dans la poussière... Ses parents le regardaient faire, attendris. Ses 10 premières années s'écoulèrent donc paisiblement. Il voyageait beaucoup avec ses géniteurs qui étaient particulièrement nomades. Ils vivaient comme de vrais dragons, solitaires, par leur propres moyens, loin de toutes autres créatures. Ils avaient renié cette part d'humanité qui les habitait malgré eux. Ils refusaient obstinément de se retrouver parmi ceux qu'ils jugeaient comme sauvages et fous. Pour Neat', cette vie lui convenait, même s'il ne comprenait pas ce que tout impliquait. Il se satisfaisait du bonheur de ses parents, et n'imaginait pas mieux.

Un jour, un peu par hasard, il découvrit une chose étrange. Sous sa volonté, sans qu'il ne sache ce qu'il avait bien pu souhaité, il était devenu plus petit, ses pattes s'étaient transformées en appendices étranges pourvus de petites saucisses maladroites et boudinées et il se tenait sur des jambes... Si sa tête s'était installée une drôle d'herbe violette et soyeuse.
Non sans émerveillement couplé à de la fascination, il s'était examiné sous toutes les coutures grâce à l'eau du lac qui faisait office du miroir.
En contrebas de la l'entrée de la grotte, après une falaise dangereuse, se situait un petit amas de maisonnettes sympathiques. Underneath n'était pas stupide, il avait compris qu'il avait l'apparence de deux qui se trouvaient en pas. Cela faisait un moment qu'intrigué par ces êtres que ses parents faisaient tout pour éviter, il se faufilait dehors la nuit, pour en apprendre plus sur ces créatures. Éprit d’excitation, il pensa que la providence lui accordait une bénédiction limitée dans le temps pour continuer son exploration au cœur d'une cité. Ni une ni deux, il n'hésita pas et commença à descendre de son perchoir, non sans rencontrer quelques difficultés. Il chuta plusieurs fois, glissa, tomba, manqua de mourir une bonne dizaine de fois, pourtant il ne s'arrêta pas, transporté par la soif de connaissances et l'enthousiasme, ainsi que par l'adrénaline qui lui donnait une pêche d'enfer !

Arrivé en bas, il détailla chaque construction, chaque recoins avec une attention et une concentration toute particulière. Il ne voulait rien rater, rien perdre, il voulait tout graver dans sa mémoire, bien conscient du fait qu'il n'aurait peut-être plus jamais l'occasion de fuguer ainsi. Dans les rues bondées, tous s'écartèrent de son chemin. Il les remercia poliment, tandis qu'ils le fixaient avec dégoût. Un enfant s'écria :

- Maman, pourquoi le garçon il est tout nu comme un vers ?
- Parce que c'est... viens allons-nous en !

Il avait fixé son corps, nullement gêné par cette nudité qu'il avait toujours arboré, même sous son apparence de dragon sans que cela ne dérange jamais personne. Il ne comprit pas, l'origine de cette répulsion qui se faisait sentir tout autour de lui. Effrayé, il courut, cherchant à se cacher. C'est une ruelle sombre qui lui permit de trouver son salut. Caché dans des ordures qui sentaient vraiment mauvais, il fixait les passant, cherchant à comprendre. Ils étaient tous recouverts de tissus étranges, multicolores qui cachaient leur peau. N'avaient-il pas chaud ? Il n'en avait strictement aucune idée.
Dans le doute, pour se fonde un peu plus dans la masse, il attrapa de vieille guenilles qu'il avait trouvé là. Il s'arrangea pour les porter comme une toge à la romaine, innovant de tout son savoir faire pour tout attacher correctement.
Mais une fois encore, il fut dévisagé. Il fut chassé de tout les lieux où il tenta de pénétrer. L'hospitalité et l'amabilité n'étaient décidément par leur fort...
Il rentra chez lui, épuisé, humilié, honteux, dégoûté...

Une centaine d'années plus tard ♪

- Damoiselle vous êtes absolument charmante ! Me feriez-vous l'immense honneur de m'offrir une danse ?
- Volontiers...

Elle esquissa un petit sourire gêné, visiblement charmée et embarrassée par la demande de l'homme au sourire envoûtant. Il lui prit la main, la saisit délicatement par la hanche, la frôlant seulement, d'un geste d'apparence innocente. Portés par la musique, ils entamèrent une valse tout à fait classique. Il la guida, serein, tandis qu'elle rougissait de plus en plus séduite. Les musiciens sourirent, trouvant le couple absolument charmant. Les autres invités s'arrêtèrent de danser, les regardant, une expression émerveillée collée sur le faciès. L'homme, faussement épris de la jeune femme, lui lança un regard amoureux, ce regard qu'il avait tellement travaillé les cinquante dernières années qu'il semblait tout ce qu'il y avait de plus véridique. Tout le monde semblait croire à l’idylle qui se déroulait sous leur yeux, pour son plus grand bonheur. Il avait eu trop de mal à usurper la place de l'un des invités pour se glisser dans la fête qu'il ne pouvait pas échouer maintenant. Tout se passait comme prévu, pour sa plus grande joie. Il lui avait finalement fallut quelques années pour se faire à la vie humaine, qui était des plus complexes avec tout ces codes, ces étiquettes, ces manières... Un vrai travail que d'être un simple civil. Il avait ensuite eut du mal à monter dans la haute société, changer ses habitudes par d'autres bien plus raffinées, ce n'était pas de tout repos. Et finalement, il était là, la dernière étape avant la fin de son plan et le commencement d'un autre. Il devait charmer la jeune femme, à la beauté peu appréciable pour ne pas dire inexistante. Il devait réussir à l'épouser pour accéder aux sphères nobles. Ainsi, il n'aurait plus qu'à attendre sa mort avant d'en épouser une autre un peu plus riche, ainsi de suite jusqu'à monter à un rang honorable... Ah un projet à long terme qui promettait bien des aventures...

Deux cents ans plus tard ♫

Assis sur un siège, accoudé, la tête posé sur le poignet, il admirait sa belle à moitié nue. Elle s'installe sur ses genoux en petite tenue. C'était la plus ravissante de toutes ses femmes. Plus les années passaient, plus il s'avérait exigeant dans ses mariages.

- Est-ce que tu m'aimes ? chuchota-t-elle elle le décoiffant
- Bien sûr que je t'aime. Je t'aime comme au premier jour. fit-il mécaniquement d'un ton qu'il avait trop utilisé et qui était presque devenu tout à fait naturel.

Elle poussa un petit cri ravie, comblée. Les femmes sont d'un facile à vivre, qu'il se moquait bien de devoir leur mentir de temps à autres pour les satisfaire, pour les rassurer. Tout ça, c'était leur bouée de secours à ces pauvres filles utilisées comme de simples jouets par le dragon uniquement intéressé par sa monté en grade. Elle roucoula en enfouissant son visage dans son cou, se collant contre lui, lui vouant une confiance totale, aveugle, amoureuse. Il roula des yeux, exaspéré par ce manège qui se répétait inlassablement, mais qu'il répétait tout de même. Mais ce soir, c'était la bonne. Il allait se débarrasser d'elle. Il faisait toujours ça. Après quelques années de mariage, après lui avait fait croire qu'elle l'avait mise en cloche, c'était le même cinéma. Il sortit la dague qui était cachée dans le siège. Il l'avait mise là le soir de leur lune de miel, parce qu'il avait déjà tout paramétré. Le jour, l'heure, le comment et le pourquoi... Il allait enfin pourvoir passer à une autre et oublier celle-ci. Sa jalousie l'étouffait. Elle était ennuyeuse au possible et romantique. Parce qu'elle était trop timide, il n'avait pu entrer dans son lit que un ou deux ans après. Il avait fait preuve de patience, mais là c'était finit.
Sans aucun scrupule, le visage de marbre, il glissa une main dans le dos de la belle qui frémit de plaisir, s'attendant à une toute autre scène. Il lui enfonça soudainement la dague à la lame recourbée dans le flanc, en la serrant contre elle avec force. Elle poussa un hurlement de douleur et se débattit. Appelant à l'aide. La pauvre ne savait pas que le personnel avait eut droit à une petite fête de l'autre côté du domaine en leur honneur. Elle pouvait bien crier, personne ne viendrait l'aider. Il retira la lame, et recommença. Le sang commençait à couler sur ses genoux, ce liquide chaud et poisseux, dégoûtant, dont l'odeur ne partait que difficilement... Mais il avait prit l'habitude et s'en moquait. Il déposa un baiser léger sur la joue de la belle qui était déjà blafarde d'effroi mais aussi à cause du sang qu'elle perdait.

- Je t'aime, parce que tu m'as aidé à devenir Baron, pas parce que mon cœur bat pour toi. Tu es ennuyeuse, agaçante, frivole, tu ne sais pas danser, tu manges comme un porc, ta voix fluette m'agace ! Les préliminaires sont trop longues, et tu t'endors trop vite. Tu es mauvaise au lit et dans tout ce que tu entreprends. La seule chose que j'aime chez toi, ce sont les tenues indécentes que tu met quand tu es d'humeur câline, le reste, me donne envie de vomir.
- Mais... Mais... fit-elle en sanglotant Tu as dit... tu as dit que tu m'aimais !
- Je t'ai mentis, comme aux autres d'ailleurs, et vous êtes toutes tombées dans le panneau. Dommage non ?

Quelques secondes passèrent avant qu'elle ne pousse son dernier soupir, vidée de son sang sur son diabolique amant. Il la poussa sur le sol, la regardant avec mépris. Il se redressa et s'étira tranquillement. Il ôta ses vêtements et les lança sur le corps inanimé. Jeta la tenue qu'il venait d'enlever au feu, la regardant brûler pendant quelques instants.

- Tu sais, je crois que je vais épouser la future Duchesse du nord. Elle n'est pas encore née, mais j'ai le temps. Pour patienter, je vais me servir de ton somptueux château pour accueillir quelques bonnes amies. lâcha-t-il en parlant à la morte.

Il enfila un peignoir, déposa la dague dans la main de sa femme, fit en sorte que la rigidité cadavérique la maintienne entre ses doigts avant de la prendre sur ses genoux en face du feu. Les yeux vide, il fixa le vague. Maintenant, il allait devoir attendre quelques heures, le temps que la fête se termine, que les domestiques trouvent la lettre de suicide et qu'ils viennent dans la chambre. Lui ? Il devait juste penser à quelque chose de triste pour pleurer. Pas facile quand il n'avait qu'une envie, rire.

Pas mal d'années après O_O

Il se baissa plus bas que terre, suintant d'un respect créé de toute pièce. Il baisa délicatement la peau de porcelaine. La Dame sourit, s'inclina à son tour avant de prendre congé sans plus attendre, d'un pas relativement pressé. Il attendit qu'elle soit hors de vue et hors de portée de voix pour pousser un soupire monumental. Il traversa les couloirs pour regagner sa chambre, les épaules basses, fatigué par toutes ces courbettes et ces manières dégoulinant d'un mensonge réciproque. Il poussa la porte, la referma soigneusement derrière lui, détacha ses cheveux et se laissa tomber dans le lit, allongé en travers au niveau des pieds. Presque immédiatement, une silhouette fine et fort bien moulée s'assit, posant la fine couverture sur sa poitrine de rêve qui en rendrait fou plus d'un. Ses cheveux ébènes étaient coiffés en un chignon sophistiqué dans lequel reposait une magnifique broche verte assortie à ses iris émeraudes.

- Qu'as-tu pensé de ma performance ? demanda-t-elle d'une voix volontairement suave.
- Rapide et intense, en un mot, parfait. répliqua-t-il placidement.

Elle gloussa joliment, visiblement satisfaite.

- Cela signifie-t-il que tu vas t'absenter prochainement ?
- Demain soir. Autrement j'aurai dû attendre les fêtes.
- Tu vois, je ne suis pas délicieuse que dans ton lit, je suis aussi compétente dans d'autres domaines. fit-elle visiblement confiante et assurée.
- Pas pour te taire quand il le faut visiblement. J'aurai très bien pu trouver un moyen d'y parvenir seul. Reste à ta place, distraction. s'exclama-t-il tranchant.

Deux jours plus tard ♥

Il pénétra dans un grand hall, plus grand qu'il n'avait jamais pu en voir. Partout de somptueuses tapisseries et décorations en tout genre d'un goût tout à fait discutable -il faut avouer que notre désagréable dragon est particulièrement... bizarre- laissait deviner qu'il ne s'agissait pas de n'importe quel Palais. Il esquissa un petit sourire, satisfait. Ça faisait un peu tape à l’œil tout ça, mais il s'en moquait, c'était évident. Les riches montraient toujours l'étendu de leur possibilités en confectionnant des demeures extravagantes et légèrement excentriques. A ses yeux, celle-ci s'inscrivait parfaitement dans cette catégorie. Tant mieux, au moins il était sûr d'être au bon endroit.
Il fut accueillit par un domestique qui l'invita à le suivre dans une dédale de couloirs aussi impressionnant que le Hall. Il marcha longtemps, oh oui, très longtemps. Soit l'endroit était gigantesque, soit le maître des lieux le faisait volontairement tourner en rond encore et encore pour une raison qui le dépassait largement... Il préféra ne pas s'attarder sur la question, de peur d'aboutir à un résultat totalement tiré par les cheveux, chose qu'il n'aimait guère.
Il débouchèrent finalement dans une grande salle qui s'apparentait à un salon, si l'on se fiait aux meubles présents, notamment des canapés très très chères cela ne faisait aucun doute. Il salua ses confrères, abandonna le majordome à la solitude et commença à parler affaire sans tarder, après avoir usé de la politesse d'usage, bien sûr.

Quand l'affaire fut conclue, il sourit, ravi, probablement la première fois de toute son existence, il exprimait une émotion incontrôlée. Il prit congé de ses aimables amis -qu'il espérait ne plus jamais revoir- et s'en fut le pas sautillant presque, tant il débordait de satisfaction. Mine de rien, il avait accomplit quelque chose de grandiose, la réussite de plusieurs vies humaines. Ce soir, parce qu'il comptait bien rentrer en volant c'était bien plus rapide, il pourrait dormir l'esprit en paix ! Ce qui ne changeait pas de l'ordinaire, mais là en plus il était de bonne humeur, ce qui n'était pas fréquent.
Perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas qu'il s'enfonçait lentement dans le palais sans savoir où il pouvait bien aller... Il arriva dans un endroit qui semblait assez éloigné des grandes salles permettant d’accueillir un nombre important d'invités. Il détailla les alentours, un peu embarrassé de s'être ainsi égaré. Il se trouvait dans un cours qui donnait vers l'extérieur. Une herbe verte grasse et bien entretenue recouvrit le sol. Elle devait être encore plus confortable que les tapis qu'il avait pu voir, mais n'eut pas très envie de s'adonner à une telle expérience dans un lieu inconnu où sa réputation était en jeu à chacun de ses gestes et mots.
Sous un rayon de soleil, se tenait une jeune femme, droite, fière. Elle n'était pas parée de robe pleine de froufrous, de rubans ou de je ne sais quoi d'autre qui ne servent qu'à entourer le décolleté parfois tristement garni. Elle était... originale, c'est ce qui le frappa dans la seconde. Ensuite, il pu constater qu'elle était belle, oui tout à fait à son goût. Elle avait de longs cheveux bleus et de beaux yeux saphirs. Rien de plus, elle était naturelle.
Comme s'il en ressentait le besoin, il décida de faire comme d'habitude, la séduire. Après ? Aucune idée, il verrait bien selon son rang social ! Il s'approcha d'elle, sans un bruit. Il ne cherchait pas à l'effrayer, c'était juste sa manière de se déplacer, sur le moment ça faisait un peu psychopathe...

- Salutations belle Demoiselle. Puis-je vous demander votre nom ?
- Vous pouvez en effet mais quelqu'un comme vous devrait savoir que la politesse exige de se présenter avant de demander un nom. Notamment lorsque l'on se trouve chez quelqu'un d'autre.

Il retint un haussement de sourcil, agacé. Nullement habitué à une attitude pareille.

- Soit. Je vous présentes mes excuses ma Dame. Je suis le Duc du nord : Eutrope Underneath, Link, Oz. Mais vous pouvez tout aussi bien m'appeller Underneath.
- Enchantée de vous rencontrer... Azelma Von Venceslas, conseillère principale du Consul Redgi.

- Tout le plaisir est pour moi Demoiselle Von Venceslas... Vous cachez un secret n'est-ce pas. déclara-t-il sereinement.
- Si vous tenez réellement à vous immiscer dans ma vie et à y rester, vous êtes plutôt mal parti. Ce n'est pas une manière d'aborder la conversation avec une personne.
- Il est aimable à vous de m'enseigner l'étiquette. Dîtes-moi... que fait une aussi jeune femme dehors tandis que le palais festoie ?
- Je vous en prie, tout le plaisir et pour moi..., ironisa-t-elle. J'aime la solitude. Et puis, contrairement à ce que vous pouvez penser, je ne suis pas si jeune que ça.
- Si je connais vos secrets, il va de soit que celui-ci ne m'échappe pas non plus. Mais sachez qu'à mes yeux, vous êtes encore jeune douce créature. J'ai l'air niais ? Vous semblez me prendre pour un peu plus bête que je ne suis fit-il avec un sourire poli.
- Quant à moi, je n'ai pas besoin de vous connaître en profondeur pour me faire une idée du personnage que vous êtes, si vous voyez où je veux en venir. Loin de moi l'idée de vous prendre pour un imbécile fini, bien au contraire.

Jamais aucune femme ne lui avait opposé autant de résistance. Jamais auparavant il n'avait usé d'un langage aussi cru. Il était comment dire... profondément intrigué, fasciné, totalement charmé par ce nouveau défi. Elle serait à lui, comme toutes les autres, il en fit la promesse.
Il s'inclina devant la belle, lui baisa la main avant de reculer de quelques pas.

- J'espère que lors de nos prochaine rencontre, nous parviendrons à briser la glace, afin que l'eau coule sous les ponts pour que la vie revienne s'installer...

Le majordome interpella Neat' au moment où il ponctuait sa phrase d'un clin d’œil malicieux. Il prit congé, satisfait de ses découvertes et de sa prochaine proie. Il ne lui tardait qu'une chose, la revoir.

Âge : 16 ans
Comment tu nous as connu ? Azelma love sur toi ♥.♥ Moi aussi je t'aime, mon Fils. ♥
Suggestion ? Commentaire ? Nein
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